top of page

Geoffroy de Vigeois

Geoffroy de Breuil, appartenait à une famille noble, habitant le village de Sainte-Marie de Clermont près d'Excideuil. Son grand-père Adémar de Breuil épousa Euphémie, soeur du seigneur d'Excideuil Peyr Bernard dRamnolphi, surnommé Lo Pix. Il en eut un fils Geoffoi, qui épousa Lucie Marchès, morte à Clermont en 1167, et qui eut à son tour deux fils, Adémar et Geoffroy. Ce dernier est reçu moine à Saint-Martial de Limoges par l'abbé Pierre II en 1160, dans l'Octave de l'Ascension (entre le 12 et 19 mai) en même temps que Grégoire de Vigeois. Le 20 septembre 1163, il est ordonné prêtre par l'évêque de Cahors Géraud. Profès de Saint-Martial, il est dans les années 1168 à La Souterraine, prévôté de l'abbaye, où il apprend la mort de sa mère. Le 10 juin 1178 il est nommé prieur de Vigeois, ancien monastère de Saint-Martial, jusqu'en 1184 environ. il est peut être mort des séquelles d'un accident qui lui était arrivé le 17 octobre 1183, où il avait été blessé à la tête par la chute d'un pan de mur en ruine à l'église d'Arnac.

 

Au Fil des pages, il a inséré des généalogies de familles d'importances variables, sur trois, quatre, cinq voire six générations. Six chapitres du premier livre de la chronique (sur 74) sont consacrés aux familles vicomtales du Limousin : Comborn, Turenne, Ventadour, Limoges. Une famille a été ici retenue comme exemple, celle des vicomtes de Ventadour. qui s'étend sur six générations. Cet exemple, plus encore que les bribes de généalogies qui apparaissent un peu partout, montre tout l'intérêt mais aussi les limites des généalogies données par Geoffroy de Vigeois. Les apports sont précieux et parfois uniques, quand on est en ligne directe, successorale, mais incomplets au regard de l'ensemble familial.

 

Geoffroy n'est pas un généalogiste professionnel et n'intervient pas à la demande des vicomtes de Ventadour, de Limoges ou de Comborn, pour justifier leur ascendance. C'est un historien sensible à la composante familiale et il aime situer les gens dont il parle, ceux qui sont évoqués au fil des événements rapportés, mis en scène dans la chronique. Il s'attache aux filiations lorsqu'elles lui sont utiles, pour bien situer ses personnages, mais pas pour elles-même.

 

Geoffroy de Vigeois est le premier historien limousin digne de ce nom. Ausute Molinier, qui y avait bien perçu l'intérêt de sa chronique qu'il note dans ses Sources de l'histoire de France. Malgré cette opinion favorable, la chronique de Vigeois ne figure ni dans l'Index scriptorum novus, ni dans le Dictionnaire des auteurs grecs et latins de Buchwald. Plus surprenant encore, elle est absente de l'Histoire de la littérature latine du Moyen Age de Max Manitius ... et pourtant son texte est connu depuis longtemps car il a été publié intégralement en 1657 par Philippe Labbe puis par petits pmorceaux desn le Recueil des historiens de France. Le manuscrit était au XIIIème siècle conservé dans la bibliothèque de Saint-Martial de Limoges, comme le montrent les inventaires de la bibliothèque, en commençant par celui de Bernard Itier, rédigé dans les années 1220. Le oules manuscrits sont perdus depuis longtemps et absents du catalogue dressé vers 1669. Un manuscrit de la chronique était également conservé dans les archives  du château de Lastours : Geoffroy était appenrenté aux Lastours par sa mère et l'on sait que ce manuscrit renfermait égelement l'histoire de Charlemagne du Pseudo Turpin qu'il avait remaniée.

(Source : L'Aquitaine  des Littératures Médiévales par Casanova)

 

             Geoffroy du Breuil of Vigeois was a 12th-century French chronicler.

He was trained at the Benedictine abbey of Saint-Martial of Limoges, the site of a great early library.

 

Geoffroy became abbot at Vigeois (1170–1184) where he composed his Chroniques which trace in detail some great local families (often Geoffroy's forebears and kin) while relating events happening from 994 to 1184: the fiery convulsive sickness, actually Ergotism from a fungus or ergot of wheat, the preparations for the First Crusade, reports of combats in the Holy Land, the spread of Cathar beliefs (writing in 1181, he was the first to use the term "Albigensians"), all the while unconsciously revealing the preoccupations and manners of the times.

bottom of page